la Grèce doit résoudre ses problèmes. Les faiblesses du système politique grec, qui baigne dans la corruption, le scandale et le favoritisme, retardent la mise en oeuvre de réformes économiques aussi indispensables que douloureuses. La Grèce présente la balance des paiements la plus déficitaire de la zone euro, en proportion du produit intérieur brut (PIB). Le taux de chômage chez ses jeunes diplômés de l'université est de 25 %, et son marché du travail compte parmi les plus rigides d'Europe.
es dirigeants grecs ne sont guère à la hauteur. Il est étonnant de voir à quel point le gouvernement en place, issu du parti de centre-droit Nouvelle Démocratie, a manqué à sa promesse de ne pas être comme les autres. L'équipe de M. Caramanlis n'a ni poussé assez loin la libéralisation de l'économie, ni fait progresser de façon significative la discipline budgétaire ou la réforme d'un système universitaire public complètement dépassé.
Le processus de décomposition qui mine les deux partis va probablement accroître la défiance du peuple vis-à-vis de la classe politique. Si personne n'arrive à trouver l'énergie nécessaire pour faire vraiment bouger les choses, la Grèce ne pourra que s'enfermer davantage dans l'impasse économique. (Courtoisie Constantin Coucooulas/ le Monde)
_Türkçe özet: Yunanistan sorunlarını çözmek zorunda, yolsuzluk, skandal ve kayırımcılığa dalmış olan Yunan politik sisteminin zaafları, ülkede ekonomik reformların uygulamaya konmasını acıklı biçimde geciktiriyor. Yunanistan avro bölgesinin en müflis ülkesi, üniversite bitirmiş gençlerde işsizlik oranı % 25 . Bay Karamanlis’in ekibi seçimlerde verdiği hiçbir sözü tutamadı. Yunan halkı ülkeyi yönetmeye kalkışan “yönetici sınıfa” karşı güvenini günler geçtikçe daha fazla kaybediyor. (Teşekkürler Constantin Coucoulas/le Monde)
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